Fernand Labori

Ma chère Marguerite, Me voilà au seuil de la mort. Je suis au front, mais je ne pensais pas que la maladie me toucherait aussi vite. Je croyais encore pouvoir gagner du temps, te revenir usé mais sauf. Le sort en aura décidé autrement. Je te livre donc ici mes mémoires, réunir ce qu’il meLire la suite "Fernand Labori"

L’investiture de l’empereur romain

À la recherche de la pourpre impériale Après avoir séjourné en Grèce pour effectuer sa tournée artistique, le princeps Néron retourne à Rome vers la fin 67 – début 68 pour y célébrer un triomphe d’un nouveau genre : le prince[1] fait tomber le paludamentum (manteau militaire des généraux) habituel pour prendre le costume deLire la suite "L’investiture de l’empereur romain"

Le procès des Fleurs du Mal

« Poursuivre un livre pour offense à la morale publique est toujours chose délicate. Si la poursuite n’aboutit pas, on fait à l’auteur un succès, presque un piédestal ; il triomphe, et on a assumé, vis-à-vis de lui, l’apparence de la persécution »[1]. Ces quelques mots, prononcés par Ernest Pinard à l’occasion du procès intenté àLire la suite "Le procès des Fleurs du Mal"

Portalis l’unificateur

L'ensemble des fait, idées et anecdotes utilisés dans cet article est extrait de l’ouvrage « Portalis, L’esprit de justice » écrit par Marceau Long et Jean-Claude Monier dont le présent exposé a vocation à proposer une note claire et synthétique.  Il est des juristes dont le nom résonne à travers l’histoire comme au sein desLire la suite "Portalis l’unificateur"

Droit et banditisme chez les positivistes

Pour Herbert Hart, célèbre théoricien du droit et auteur du retentissant « Le concept de droit », le trait général le plus caractéristique du droit à toute époque et en tout lieu est que son existence signifie que certains types de conduite humaine ne sont plus facultatifs, mais dans un certains sens, obligatoires. Aussi attrayanteLire la suite "Droit et banditisme chez les positivistes"

Pour en finir avec la repentance coloniale (3 / 3)

Voici notre dernier article sur la « repentance coloniale » dans lequel nous abordons un point essentiel et d’une certaine façon assez délicat de l’histoire de la colonisation de l’Algérie : celui de l’immigration algérienne en métropole et de son traitement par l’État français. L’heure n’est pas à la manipulation idéologique – tel n’est pas notre butLire la suite "Pour en finir avec la repentance coloniale (3 / 3)"